Contenu | Jean Joseph Claret, procureur de Saint-Maurice, informe par cette lettre l'abbé Louis Nicolas Charléty qu'il a bien reçu sa dernière lettre avec la procuration qu'il avait demandé. Celle-ci n'ayant pas les formes légales, Claret doute qu'elle sera acceptée et reproche amèrement à son abbé sa négligence et son indifférence vis-à-vis d'un si grand honneur [que le roi de Sardaigne fait à l'abbaye en l'unissant à l'ordre militaire de saint-Maurice]. S'il l'avait su, Claret se serait épargné toute cette peine et sa déception. Si on lui fait des difficultés sur sa procuration, il quittera Turin sur le champ sans faire procéder à l'union, qui pourtant ne suppose aucune dépense de la part de l'abbaye. Il ne peut dire quand il arrivera, car il ne se risquera pas au Grand-Saint-Bernard s'il est aussi mauvais qu'on le dit en ce moment. |
Index matières | Ordre de Saint-Maurice ; Tempête |
Index des lieux | Torino (ITA) ; Grand Saint-Bernard (hospice, VS) ; Saint-Maurice (VS) |
Index des personnes | Claret, Jean Joseph, procureur de Saint-Maurice ; Charléty, Louis Nicolas, abbé de Saint-Maurice ; Victor Amédée II, roi de Sardaigne, duc de Savoie et grand-maître de l'ordre de Saint-Maurice ; Boniface, Louis, prévôt du Grand-Saint-Bernard |
Langue | Français |